Thousands Cheer

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Synopsis

Kathryn Jones abandonne sa carriere de chanteuse pour s'occuper de son pere, le colonel Jones. Elle rencontre Eddie, simple soldat sous les ordres de son père. Eddie est trapeziste à ses heures perdues, et le colonel voit cette idylle d'un mauvais oeil.

En Savoir Plus

Thousands Cheers est l’exemple type de production de l’âge d’or hollywoodien, conçue de surcroît dans l’intérêt national pour entretenir le moral des troupes sur le front. Tout le gotha de la MGM y défile. Pasternak, en tant que producteur, avait à sa disposition un fabuleux plateau, à faire pâlir d’envie le tout show-business. L’intrigue est mince, mais entrecoupée de sketches et numéros musicaux de plus réjouissants. Vingt vedettes et quatre orchestres se relaient durant deux heures à un rythme effréné.

Bien qu’il y ait de très nombreux numéros musicaux dans cette production, Kelly n’a qu’une séquence dansée. Lorsqu’il est consigné en caserne et doit laver le plancher, il « survole » son travail en imaginant que son balai est une partenaire…Il valse au son de « Let Me Call You, Sweetheart » en rendant au fur et à mesure les figures de plus en plus complexes…A un moment, il vise un portraits d’Hitler avec son balai en guise de mitraillette et imite le crépitement de l’arme. La MGM, sensible à l’accueil du public, mettait Kelly de plus en plus en valeur.

L’acteur eut de bonnes critiques pour ce rôle. Dans le New York Herald Tribune notamment, Howard Barnes écrivit que « Kelly dominait le film et l’empêchait de n’être qu’un simple défilé de personnalités »…