Cover Girl
La Reine de Broadway

1944 - 107 minutes - Couleurs



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Distributeur:

Columbia

Producteur:

Arthur Schwartz
Réalisateur: Charles Vidor
Scénario: Virginia Van Upp
D'après une histoire
d'Erwin Gelsey
Direction
Musicale:
Morris W.Stoloff
(Chansons de Jérôme Kern
et Ira Gershwin)
Direction
Artistique:
Lionel Banks
Gary Odell
Distribution:
Gene Kelly
Rita Hayworth
Lee Bowman
Phils Silvers
Jinx Falkenburg
Leslie Brooks
Eve Garden
Otto Kruger
Jess Barker
Anita Colby
Curt Bois
Ed Brophy
Thurston Hall
Danny McGuire
Rusty Parker
Noel Wheaton
Genius
Jinx
Maurine Martin
Cornelia Jackson
John Coudair
John Coudair (jeune homme)
Anita
Chef
Joe
Tony Pastor




Synopsis

Danny McGuire dirige un petit night-club de Brooklyn, où il se produit entouré de huit girls. L'une d'elles, Rusty Parker, se présente au concours de beauté organisé par le magazine «Vanity» et retient l'attention du directeur, John Coudair, qui la sélectionne en souvenir de son amour pour Maribelle Hicks, la grand-mère de Rusty. Du jour au lendemain, cette dernière devient une star. Public, journalistes et producteurs affluent dans le cabaret qui refuse du monde tous les soirs. Noel Wheaton, ami de Coudair et propriétaire du plus grand théâtre de Broadway, offre à Rusty d'être la vedette de sa revue. Amoureuse de Danny, elle refuse. Wheaton et Coudair complotent alors pour l'empêcher de jouer un soir...





Chansons interprétées par Gene Kelly

Long Ago and Far Away
Make Way For Tomorrow
Put Me to The Test





En Savoir Plus


L’ « Alter Ego » a été conçue après que les autre scènes de film eurent été tournées et Harry Cohn, l’obstiné grand patron de la Columbia, voulait que Kelly exécute un solo. Ayant lancé cette idée, personne à la Columbia ne croyait qu’elle prendrait forme. Cohn était convaincu et encouragea Kelly. « Je voulais, dit Gene, faire quelque chose qui ne pouvait être fait au théâtre. J’aurai pu traduire ce conflit assez facilement sur scène avec quelques contorsions et une chute sur le plancher. Mais je pensais qu’il fallait trouver un langage différent de l’espace scénique. Sur une scène, j’aurais pu par exemple faire mine de décoller pendant une, deux minutes, faire un clin d’œil au public qui apprécierait. Mais dans un film, ça n’a pas de consistance. Il faut apprendre à travailler avec les caméras. Il s’agit de faire coïncider un art à trois dimensions avec un médium à deux dimensions et ce n’est pas chose facile, tout travaille contre vous ! Devant une telle situation, je dus inventer deux danses qui pouvaient être synchronisées. Mais il restait pour le caméraman le problème de la répétition. Nous avons dû utiliser une caméra à tête fixe pour obtenir la précision la plus absolue et Stanley Donen, sans qui nous n’aurions pu réaliser la danse, ferait le réglage pour le caméraman en indiquant : un, deux, trois, arrêt. Nous avons travaillé un mois environ pour cette danse, nous l’avons tournée en quatre jours, avec pas mal de temps pour obtenir la surimpression. Comme on m’avait dit que c’était impossible à réaliser, j’ai été ravi de prouver le contraire. »

Grâce à ce film, la carrière de Kelly et la chorégraphie filmique firent un pas de géant !